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Compter en ayeri

Vue d’ensemble de la langue

Quarante-deux en ayeri L’ayeri (Ayeri) est une langue artistique construite créée par le linguiste allemand Carsten Becker depuis décembre 2003. L’ayeri est une langue katanyenne occidentale du sud et compte environ 3,3 millions de locuteurs. Il est principalement parlé dans les Terres Occidentales Unies, mais aussi dans la République d’Ayeri et dans la République de Tuvrang. L’ayeri a sa propre écriture, appelée Tahano Hikamu, qui signifie littéralement écriture ronde, un abudiga similaire au devanagari.

Liste de nombres en ayeri

  • 112 – 1 men men
  • 212 – 2 sam sam
  • 312 – 3 kay kj
  • 412 – 4 yo yo
  • 512 – 5 iri iri
  • 612 – 6 miye miye
  • 712 – 7 ito ito
  • 812 – 8 hen hen
  • 912 – 9 veya veya
  • A12 – ¹ mal mal
  • B12 – ² tam tam
  • 1012 – 10 menlan menlnF
  • 1112 – 11 menlan-men menlnF/men
  • 1212 – 12 menlan-sam menlnF/sam
  • 1312 – 13 menlan-kay menlnF/kj
  • 1412 – 14 menlan-yo menlnF/yo
  • 1512 – 15 menlan-iri menlnF/iri
  • 1612 – 16 menlan-miye menlnF/miye
  • 1712 – 17 menlan-ito menlnF/ito
  • 1812 – 18 menlan-hen menlnF/hen
  • 1912 – 19 menlan-veya menlnF/veya
  • 1A12 –  menlan-mal menlnF/mal
  • 1B12 –  menlan-tam menlnF/tam
  • 2012 – 20 samlan samlnF
  • 3012 – 30 kaylan kjlnF
  • 4012 – 40 yolan yolnF
  • 5012 – 50 irilan irilnF
  • 6012 – 60 miyelan miyelnF
  • 7012 – 70 itolan itolnF
  • 8012 – 80 henlan henlnF
  • 9012 – 90 veyalan veyalnF
  • A012 – ¹0 mallan mallnF
  • B012 – ²0 tamlan tamlnF
  • 10012 – 100 menang menang

La base duodécimale

La numération ayeri suit un système de numération duodécimal, ou dozénal, soit de base douze. Pour mieux comprendre la base duodécimale, commençons par une base qui nous est plus familière : la base décimale. En base 10, nous avons dix chiffres, de zéro à neuf. Lorsqu’on ajoute 1 (un) à 9 (neuf), on obtient 10 (dix), soit l’unité 1 (un) suivie de 0 (zéro). Ce système est dit de type positionnel (les chiffres représentent les unités, et leur rang la puissance de dix associée). Ainsi, 238 se décompose en 200 + 30 + 8 = 2*102 + 3 *101 + 8 *100. Ce système s’appelle une écriture décimale positionnelle.
La base 12 utilise les chiffres de 0 à 9, et deux lettres : A (qui représente 1012 en un seul caractère) et B (qui représente 1112 en un seul caractère). Sa première dizaine est douze en décimal (1210 = 1012), la base étant notée en indice. La décomposition d’un nombre duodécimal (dans un système positionnel) est équivalente au système décimal, seule la base change : (238)12 = 2*122 + 3 *121 + 8 *120. Si on effectue le calcul, on retrouve bien le nombre décimal correspondant (ici 332).

Signification des nombres en ayeri

Les nombres en ayeri sont pour la plupart sémantiquement des nombres premiers, c’est-à-dire que leur signification ne peut pas être facilement reconnue comme dérivée de parties du corps ou de l’arithmétique interne, comme par exemple 9 voulant dire dix moins un. Les chiffres kay kj [3], iri iri [5] et hen hen [8] peuvent constituer une exception : en tant que quantificateur, kay kj [3] signifie un (petit) peu ; iri iri [5] signifie déjà, ce qui pourrait faire référence au fait qu’une main entière a été comptée ; et hen hen [8] signifie également tout.

Chiffres et nombres en ayeri

L’écriture ayerie, appelée Tahano Hikamu Tahano,Hikamu, qui signifie littéralement écriture ronde, est un alphasyllabaire similaire à la devanagari utilisée en Inde et au Népal. Elle comprend des chiffres de 0 à 9, ainsi que deux autres caractères pour 1012 et 1112. Comme le système de numération ayeri est positionnel, pour écrire la première dizaine en base 12 (soit 1210, ou 1012), on pose d’abord le glyphe pour un (le multiplicateur de la dizaine), puis celui pour zéro : 10.

Zéro (0
<sub>12</sub>
) en ayeri
0 12
Un (1
<sub>12</sub>
) en ayeri
1 12
Deux (2
<sub>12</sub>
) en ayeri
2 12
Trois (3
<sub>12</sub>
) en ayeri
3 12
Quatre (4
<sub>12</sub>
) en ayeri
4 12
Cinq (5
<sub>12</sub>
) en ayeri
5 12
Six (6
<sub>12</sub>
) en ayeri
6 12
Sept (7
<sub>12</sub>
) en ayeri
7 12
Huit (8
<sub>12</sub>
) en ayeri
8 12
Neuf (9
<sub>12</sub>
) en ayeri
9 12
Dix (10
<sub>12</sub>
) en ayeri
10 12
Onze (11
<sub>12</sub>
) en ayeri
11 12

Règles de numération en ayeri

Maintenant que vous avez eu un aperçu des nombres les plus courants, passons aux règles d’écriture des dizaines, des nombres composés, et pourquoi pas des centaines, des milliers et au-delà (si possible).

  • Les chiffres de zéro à neuf, ainsi que A et B sont : ja ja [0], men men [1], sam sam [2], kay kj [3], yo yo [4], iri iri [5], miye miye [6], ito ito [7], hen hen [8], veya veya [9], mal mal [A12/1010] et tam tam [B12/1110].
  • Les dizaines se forment en ajoutant le suffixe -lan lnF au chiffre multiplicateur, sans espace : menlan menlnF [1012/1210], samlan samlnF [2012/2410], kaylan kjlnF [3012/3610], yolan yolnF [4012/4810], irilan irilnF [5012/6010], miyelan miyelnF [6012/7210], itolan itolnF [7012/8410], henlan henlnF [8012/9610], veyalan veyalnF [9012/10810], mallan mallnF [A012/12010] et tamlan tamlnF [B012/13210].
  • Les nombres composés se forment en commençant par la dizaine duodécimale, puis le chiffre de l’unité reliée par un tiret (/) (exp. : samlan-kay samlnF/kj [2312/2710], mallan-iri mallnF/iri [A512/12510], tamlan-tam tamlnF/tam [BB12/14310]).
  • Les centaines duodécimales se forment en commençant par le mot pour cent (menang menang, formé sur men men [1] et le suffixe -nang nang), suivi par son multiplicateur, excepté pour cent lui-même : menang menang [10012/14410], menang sam menang,sam [20012/28810], menang kay menang,kj [30012/4210]… menang mal menang,mal [A0012/1 44010] et menang tam menang,tam [B0012/1 58410].
  • La langue ayeri groupe ses grands nombres par myriades duodécimales (10 00012/20 73610). Les myriades se forment en commençant par la variable unitaire (qui commence à 2, et non à 1, en suivant la formule 12(x-1)*4x est la variable unitaire), suffixée par -nang nang : samang samang [10412/20 73610], kaynang kjnang [10812/429 981 69610], yonang yonang [101212], irinang irinang [101612]…
  • Les multiples de myriades se forment en commençant par le nom de la myriade, suivie par ses multiplicateurs séparés par des espaces (exp. : samang henlan-myie menang sam veyalan-kay samang,henlnF/myie,menang,sam,veyalnF/kj [86 029312/2 115 47110], littéralement 10 000 80 6 100 2 90 3).
  • Pour éviter toute confusion lorsqu’un groupe de myriades a été sauté, on utilise la conjonction nay nay (et). Voyez, par exemple, la différence entre samang henlan-myie menang sam veyalan-kay samang,henlnF/myie,menang,sam,veyalnF/kj [186 000012/5 101 05610] (10 000 100 1 80 6) et samang menang men nay henlan-myie samang,menang,men,nay,henlnF/myie [100 008612/2 986 08610] (10 000 100 1 et 80 6).
  • La conjonction nay nay (et) peut aussi être utilisée pour éviter que deux chiffres se suivent directement. Voyez par exemple : menang mal ito menang,mal,ito (100 A 7) et menang mal nay ito menang,mal,nay,ito (100 A et 7), tous deux valant [A0712/1 44710].

Livres

A Grammar of Ayeri: Documenting a Fictional Language A Grammar of Ayeri: Documenting a Fictional Language
par , aux éditions Lulu.com (2018)
[Amazon.com Amazon.com]

Liens

Autres langues artistiques

Aczu śavnecze, aramtéskien, arodjun, atlante, atrien, ayeri, azazilúŝ, barsoomien, bayën, brooding, chakobsa, créole de la Ceinture, dai, dovahzul, d’ni, engála, épigéen, giak, gnóma, grayis, griomien, hen linge, hiuʦɑθ, hylien, illitan, ithkuil, itláni, kala, kēlen, kiitra, KiLiKi, láadan, mini, mondir, na’vi, neziba, nìmpyèshiu, santaa, shiväisith, siinyamda, toki pona, tpaalha, trigedasleng, tsevhu, tüchte, va ehenív, valthungien, verdurien, wardwesân et wóxtjanato.

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