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Compter en neziba

Vue d’ensemble de la langue

Quarante-deux en neziba Le neziba est une langue construite conçue par le japonais Shiga Jugo. La plupart des éléments lexicaux sont créés sur la base du japonais, avec une grammaire très différente. Ses caractéristiques spécifiques sont la non-concordance de l’alignement et la flexibilité de l’ordre des mots en fonction de la structure de l’information. Son système numérique est duodécimal, c’est-à-dire de base 12.

Liste de nombres en neziba

  • 112 – ne
  • 212 – xus
  • 312 – ra
  • 412 – xu
  • 512 – tat
  • 612 – mi
  • 712 – um
  • 812 – pit
  • 912 – sar
  • A12 – tor
  • B12 – xin
  • 1012 – xinos
  • 1112 – inos-ke ne
  • 1212 – inos-ke xus
  • 1312 – inos-ke ra
  • 1412 – inos-ke xu
  • 1512 – inos-ke tat
  • 1612 – inos-ke mi
  • 1712 – inos-ke um
  • 1812 – inos-ke pit
  • 1912 – inos-ke sar
  • 1A12 – inos-ke tor
  • 1B12 – inos-ke xin
  • 2012 – xus xinos
  • 3012 – ra xinos
  • 4012 – xu xinos
  • 5012 – tat xinos
  • 6012 – mi xinos
  • 7012 – um xinos
  • 8012 – pit xinos
  • 9012 – sar xinos
  • A012 – tor xinos
  • B012 – xin xinos
  • 10012 – xeto

La base duodécimale

La numération neziba suit un système de numération duodécimal, ou dozénal, soit de base douze. Pour mieux comprendre la base duodécimale, commençons par une base qui nous est plus familière : la base décimale. En base 10, nous avons dix chiffres, de zéro à neuf. Lorsqu’on ajoute 1 (un) à 9 (neuf), on obtient 10 (dix), soit l’unité 1 (un) suivie de 0 (zéro). Ce système est dit de type positionnel (les chiffres représentent les unités, et leur rang la puissance de dix associée). Ainsi, 276 se décompose en 200 + 70 + 6 = 2*102 + 7 *101 + 6 *100. Ce système s’appelle une écriture décimale positionnelle.
La base 12 utilise les chiffres de 0 à 9, et deux lettres : A (qui représente 1012 en un seul caractère) et B (qui représente 1112 en un seul caractère). Sa première dizaine est douze en décimal (1210 = 1012), la base étant notée en indice. La décomposition d’un nombre duodécimal (dans un système positionnel) est équivalente au système décimal, seule la base change : (276)12 = 2*122 + 7 *121 + 6 *120. Si on effectue le calcul, on retrouve bien le nombre décimal correspondant (ici 180).

Règles de numération en neziba

Maintenant que vous avez eu un aperçu des nombres les plus courants, passons aux règles d’écriture des dizaines, des nombres composés, et pourquoi pas des centaines, des milliers et au-delà (si possible).

  • Les chiffres duodécimaux de un à onze sont : ne [1], xus [2], ra [3], xu [4], tat [5], mi [6], um [7], pit [8], sar [9], tor [A12/1010] et xin [B12/1110].
  • Les dizaines duodécimales se forment en commençant par le chiffre multiplicateur avant mot pour douze (xinos, ou dix en base douze), à l’exception de douze lui-même : xinos [1012/1210], xus xinos [2012/2410], ra xinos [3012/3610], xu xinos [4012/4810], tat xinos [5012/6010], mi xinos [6012/7210], um xinos [7012/8410], pit xinos [8012/9610], sar xinos [9012/10810], tor xinos [A012/12010] et xin xinos [B012/13210].
  • Les nombres composés duodécimaux de 1112 (1310) à 1B12 (2310) se forment en commençant par le mot pour dix en duodécimal (xinos) sans son x initial, suivi de la particule comitative -ke, le cas pour indiquer l’accompagnement, que l’on peut traduire par avec ou et en français, puis de l’unité séparée par un espace : inos-ke ne [1112/1310] (12+1), inos-ke xus [1212/1410], inos-ke ra [1312/1510], inos-ke xu [1412/1610], inos-ke tat [1512/1710], inos-ke mi [1612/1810], inos-ke um [1712/1910], inos-ke pit [1812/2010], inos-ke sar [1912/2110], inos-ke tor [1A12/2210] et inos-ke xin [1B12/2310].
  • Les nombres composés au-dessus de 2012 (2410) se forment en commençant par la dizaine duodécimale, suivie de la particule comitative -ke, et de l’unité séparée par un espace (exp. : ra xinos-ke ne [3112/3710], tat xinos-ke sar [5912/6910])
  • La première centaine duodécimale est xeto [10012/14410].
  • Les grands nombres composés se forment exactement comme les nombres composés basés sur les dizaines, par des multiplications de douze, alternées avec l’addition des unités duodécimales. Ainsi, on peut former inos-ke xin xinos [1B012/27610] (23*12)12, jusqu’à inos-ke xin xinos-ke xin [1BB12/28710] (23*12+11)12, la centaine duodécimale suivante n’étant pas connue.

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