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Compter en ithkuil

Vue d’ensemble de la langue

Quarante-deux en ithkuil L’ithkuil (Iţkuîl) est une langue construite expérimentale créée par l’américain John Quijada (1978-2016), publiée sur internet à partir de 2004, croisement entre une langue philosophique a priori et une langue logique. L’ithkuil possède son propre système d’écriture logogrammique, appelé içtaîl, un script morpho-phonémique.

Liste de nombres en ithkuil

  • 1 – llal
  • 2 – ksal
  • 3 – ţkal
  • 4 – pxal
  • 5 – sţal
  • 6 – cqal
  • 7 – nsal
  • 8 – fyal
  • 9 – xmal
  • 10 – mřal
  • 11 – llalik
  • 12 – ksalik
  • 13 – ţkalik
  • 14 – pxalik
  • 15 – sţalik
  • 16 – cqalik
  • 17 – nsalik
  • 18 – fyalik
  • 19 – xmalik
  • 20 – mřalik
  • 21 – llalök
  • 22 – ksalök
  • 23 – ţkalök
  • 24 – pxalök
  • 25 – sţalök
  • 26 – cqalök
  • 27 – nsalök
  • 28 – fyalök
  • 29 – xmalök
  • 30 – mřalök
  • 31 – llalek
  • 32 – ksalek
  • 33 – ţkalek
  • 34 – pxalek
  • 35 – sţalek
  • 36 – cqalek
  • 37 – nsalek
  • 38 – fyalek
  • 39 – xmalek
  • 40 – mřalek
  • 41 – llalîk
  • 42 – ksalîk
  • 43 – ţkalîk
  • 44 – pxalîk
  • 45 – sţalîk
  • 46 – cqalîk
  • 47 – nsalîk
  • 48 – fyalîk
  • 49 – xmalîk
  • 50 – mřalîk
  • 51 – llalak
  • 52 – ksalak
  • 53 – ţkalak
  • 54 – pxalak
  • 55 – sţalak
  • 56 – cqalak
  • 57 – nsalak
  • 58 – fyalak
  • 59 – xmalak
  • 60 – mřalak
  • 61 – llalûk
  • 62 – ksalûk
  • 63 – ţkalûk
  • 64 – pxalûk
  • 65 – sţalûk
  • 66 – cqalûk
  • 67 – nsalûk
  • 68 – fyalûk
  • 69 – xmalûk
  • 70 – mřalûk
  • 71 – llalok
  • 72 – ksalok
  • 73 – ţkalok
  • 74 – pxalok
  • 75 – sţalok
  • 76 – cqalok
  • 77 – nsalok
  • 78 – fyalok
  • 79 – xmalok
  • 80 – mřalok
  • 81 – llalük
  • 82 – ksalük
  • 83 – ţkalük
  • 84 – pxalük
  • 85 – sţalük
  • 86 – cqalük
  • 87 – nsalük
  • 88 – fyalük
  • 89 – xmalük
  • 90 – mřalük
  • 91 – llaluk
  • 92 – ksaluk
  • 93 – ţkaluk
  • 94 – pxaluk
  • 95 – sţaluk
  • 96 – cqaluk
  • 97 – nsaluk
  • 98 – fyaluk
  • 99 – xmaluk
  • 100 – ňal

La base centésimale (ou base 100)

La numération ithkuil suit un système de numération centésimal, soit de base 100. Pour mieux comprendre cette base, commençons par une base qui nous est plus familière : la base décimale. En base 10, nous avons dix chiffres, de zéro à neuf. Lorsqu’on ajoute 1 (un) à 9 (neuf), on obtient 10 (dix), soit l’unité 1 (un) suivie de 0 (zéro). Ce système est dit de type positionnel (les chiffres représentent les unités, et leur rang la puissance de dix associée). Ainsi, 132 se décompose en 100 + 30 + 2 = 1*102 + 3*101 + 2*100. Ce système s’appelle une écriture décimale positionnelle.
La base 100 utilise les « chiffres » de 1 à 99 (le zéro n’a pas d’équivalent en ithkuil). Sa première dizaine est 100 en décimal (10010 = 10100), la base étant notée en indice. La décomposition d’un nombre de base 100 (dans un système positionnel) est équivalente au système décimal, seule la base change : (132)100 = 1*1002 + 3*1001 + 2*100. Si on effectue le calcul, on retrouve bien le nombre décimal correspondant (ici 10 302).

Chiffres et nombres en ithkuil

Un (1
<sub>100</sub>
) en ithkuil
1 100
Deux (2
<sub>100</sub>
) en ithkuil
2 100
Trois (3
<sub>100</sub>
) en ithkuil
3 100
Quatre (4
<sub>100</sub>
) en ithkuil
4 100
Cinq (5
<sub>100</sub>
) en ithkuil
5 100
Six (6
<sub>100</sub>
) en ithkuil
6 100
Sept (7
<sub>100</sub>
) en ithkuil
7 100
Huit (8
<sub>100</sub>
) en ithkuil
8 100
Neuf (9
<sub>100</sub>
) en ithkuil
9 100
Dix (10
<sub>100</sub>
) en ithkuil
10 100
Cent (100
<sub>100</sub>
) en ithkuil
100 100
Dix mille (10 000
<sub>100</sub>
) en ithkuil
10 000 100
Cent millions (10<sup>-1</sup><sub>100</sub>
) en ithkuil
10-1100
Dix billiards (10<sup>-1</sup><sub>100</sub>
) en ithkuil
10-1100

Règles de numération en ithkuil

Maintenant que vous avez eu un aperçu des nombres les plus courants, passons aux règles d’écriture des dizaines, des nombres composés, et pourquoi pas des centaines, des milliers et au-delà (si possible).

  • Les racines des nombres de un à dix sont les suivantes : -ll- [1], -ks- [2], -ţk- [3], -px- [4], -sţ- [5], -cq- [6], -ns- [7], -fy- [8], -xm- [9] et -mř- [10].
  • À partir de ces racines, on peut construire les chiffres en base 100 en leur ajoutant -a-, l’affixe marquant le cas oblique du mot (le cas standard que l’on trouve dans les dictionnaires), puis l’affixe -l-, le Ca., ou affixe synthétique, marquant ici la description d’un objet.
  • De un à dix, tout est en place. Nous avons donc : llal [1], ksal [2], ţkal [3], pxal [4], sţal [5], cqal [6], nsal [7], fyal [8], xmal [9] et mřal [10].
  • Pour former des nombres plus grands, on suffixe ces premiers dix nombres pour exprimer une addition : -ik (+ 10), -ök (+ 20), -ek (+ 30), -îk/-uëk (+ 40), -ak (+ 50), -ûk/-iëk (+ 60), -ok (+ 70), -ük/-akk (+ 80) et -uk (+ 90). Ces suffixes sont en fait formés de deux affixes : le premier indiquant le cas et le second, -k, décrivant un ensemble non borné.
  • Avec les affixes -i- et -k, on obtient : llalik [11], ksalik [12], ţkalik [13], pxalik [14], sţalik [15], cqalik [16], nsalik [17], fyalik [18], xmalik [19] et mřalik [20].
  • Avec les affixes -ö- et -k, on obtient : llalök [21], ksalök [22], ţkalök [23], pxalök [24], sţalök [25], cqalök [26], nsalök [27], fyalök [28], xmalök [29] et mřalök [30].
  • Avec les affixes -e- et -k, on obtient : llalek [31], ksalek [32], ţkalek [33], pxalek [34], sţalek [35], cqalek [36], nsalek [37], fyalek [38], xmalek [39] et mřalek [40].
  • Avec les affixes -î- et -k, on obtient : llalîk [41], ksalîk [42], ţkalîk [43], pxalîk [44], sţalîk [45], cqalîk [46], nsalîk [47], fyalîk [48], xmalîk [49] et mřalîk [50].
  • Avec les affixes -a- et -k, on obtient : llalak [51], ksalak [52], ţkalak [53], pxalak [54], sţalak [55], cqalak [56], nsalak [57], fyalak [58], xmalak [59] et mřalak [60].
  • Avec les affixes -û- et -k, on obtient : llalûk [61], ksalûk [62], ţkalûk [63], pxalûk [64], sţalûk [65], cqalûk [66], nsalûk [67], fyalûk [68], xmalûk [69] et mřalûk [70].
  • Avec les affixes -o- et -k, on obtient : llalok [71], ksalok [72], ţkalok [73], pxalok [74], sţalok [75], cqalok [76], nsalok [77], fyalok [78], xmalok [79] et mřalok [80].
  • Avec les affixes -ü- et -k, on obtient : llalük [81], ksalük [82], ţkalük [83], pxalük [84], sţalük [85], cqalük [86], nsalük [87], fyalük [88], xmalük [89] et mřalük [90].
  • Avec les affixes -u- et -k, on obtient : llaluk [91], ksaluk [92], ţkaluk [93], pxaluk [94], sţaluk [95], cqaluk [96], nsaluk [97], fyaluk [98] et xmaluk [99].
  • La racine du mot pour cent est -ň-. À partir de celle-ci, on forme le mot ňal [100]. Les nombres composés de 10010 à 10 00010 (soit de 10100 à 100100) se forment en indiquant la « dizaine » (en base 100), le mot pour cent au cas partitif (ňial) et l’« unité » (en base 100). Au-delà de 199100, ňial peut être omis. On peut donc écrire ksalîk (ňial) xmalök [4229100] (littéralement « 42 centaines 29 »).
  • Les noms d’échelle, ou puissances de 100, ont les racines suivantes : -zm- pour les dizaines de milliers (1002), -pstw- pour les centaines de millions (1004) et -čkh- pour les dizaines de billiards (1008). À partir de celles-ci, on forme les mots zmal [10 000], pstwal [cent millions, ou 108] et čkhal [10 billiards, ou 1016].
  • Pour les noms de grands nombres, leur forme partitive est utilisée (respectivement zmial, pstwial et čkhial). Si le nom d’échelle (le terme de l’unité de base) est au cas partitif (qui exprime la partie d’un tout), les noms d’échelle inférieurs sont eux au cas comitatif (qui exprime l’accompagnement), et le suffixe coordinatif -iň est aussi utilisé.
  • On peut ainsi écrire les nombres suivants : cqalök zmial nseuluk (ňial) cqalûk [269 766100] (littéralement « 26 dix-mille, 97 centaines et 66 »), llalök ňial zmual [21 000 000100] (littéralement « 21 centaines de dix-mille »), ksalok ňial xmalokiň apstwial ţkeul ňial ţkalakiň zmual pxeulek mřalûk [727 903 533 460100] (littéralement « 72 centaines et 79 centaines de millions et 3 centaines et 53 dix-mille et 3460 »).

Livres

A Grammar of the Ithkuil Language A Grammar of the Ithkuil Language
par , aux éditions John Quijada (2012)
[Amazon.com Amazon.com]

Source

Autres langues artistiques

Aczu śavnecze, aramtéskien, arodjun, atlante, atrien, ayeri, azazilúŝ, barsoomien, bayën, brooding, chakobsa, créole de la Ceinture, dai, dovahzul, d’ni, engála, épigéen, giak, gnóma, grayis, griomien, hen linge, hiuʦɑθ, hylien, illitan, ithkuil, itláni, kala, kēlen, kiitra, KiLiKi, láadan, mini, mondir, na’vi, neziba, nìmpyèshiu, santaa, shiväisith, siinyamda, toki pona, tpaalha, trigedasleng, tsevhu, tüchte, va ehenív, valthungien, verdurien, wardwesân et wóxtjanato.

Autres langues supportées

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