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Compter en kēlen

Vue d’ensemble de la langue

Quarante-deux en kēlen Le kēlen est une langue construite créée par la linguiste californienne Sylvia Sotomayor comme une langue extra-terrestre, dans le sens où elle viole un universel linguistique clé stipulant que toutes les langues humaines ont des verbes. Cette langue sans verbe est parlée par l’espèce extraterrestre Kēleñi sur la planète Terjemar. Le kēlen peut être écrit dans sa propre écriture, dans un alphabet cérémoniel entrelacé de 21 lettres, ou dans une écriture en boîte, mais peut aussi être romanisé. Les chiffres présentés sur cette page sont écrits dans le dialecte de Xāmorte, qui est utilisé dans les situations formelles et les tribunaux.

Liste de nombres en kēlen

  • 18 – ān
  • 28 – ēnne
  • 38 – wījte
  • 48 – wijor
  • 58 – āmme
  • 68 – tē
  • 78 – ōnne
  • 108 – ōr
  • 118 – āru
  • 128 – ōr aþēnne
  • 138 – ōr awījte
  • 148 – āral
  • 158 – ōr aþāmme
  • 168 – ōr atē
  • 178 – ōr aþōnne
  • 208 – ālu
  • 308 – ēnnaral
  • 408 – āllōr
  • 508 – āmmōr
  • 608 – āllaral
  • 708 – ōnnōr
  • 1008 – ōru

La base octale

La numération Kēlen suit un système de numération octal, soit de base 8. Pour mieux comprendre la base octale, commençons par une base qui nous est plus familière : la base décimale. En base 10, nous avons dix chiffres, de zéro à neuf. Lorsqu’on ajoute 1 (un) à 9 (neuf), on obtient 10 (dix), soit l’unité 1 (un) suivie de 0 (zéro). Ce système est dit de type positionnel (les chiffres représentent les unités, et leur rang la puissance de dix associée). Ainsi, 132 se décompose en 100 + 30 + 2 = 1*102 + 3 *101 + 2 *100. Ce système s’appelle une écriture décimale positionnelle.
La base 8 utilise les chiffres de 0 à 7. Sa première dizaine est huit en décimal (810 = 108), la base étant notée en indice. La décomposition d’un nombre octal (dans un système positionnel) est équivalente au système décimal, seule la base change : (132)8 = 1*82 + 3 *81 + 2 *80. Si on effectue le calcul, on retrouve bien le nombre décimal correspondant (ici 90).

Règles de numération en kēlen

Maintenant que vous avez eu un aperçu des nombres les plus courants, passons aux règles d’écriture des dizaines, des nombres composés, et pourquoi pas des centaines, des milliers et au-delà (si possible).

  • Les chiffres de un à sept sont : ān [1], ēnne [2], wījte [3], wijor [4], āmme [5], [6] et ōnne [7].
  • Les dizaines kēlen sont : ōr [108/810], ālu [208/1610], ēnnaral [308/2410], āllōr [408/3210], āmmōr [508/4010], āllaral [608/4810] et ōnnōr [708/5610].
  • Les nombres composés se forment en commençant par la dizaine octale, puis le chiffre de l’unité préfixé par la conjonction a(þ) (à l’exception de onze et quatorze). Ainsi, les nombres en octal de onze à dix-sept sont : āru [118/910], ōr aþēnne [128/1010] (108 + 2), ōr awījte [138/1110] (108 + 3), āral [148/1210], ōr aþāmme [158/1310], ōr atē [168/1410] et ōr aþōnne [178/1510].
  • Les centaines octales se forment en préfixant le mot pour cent (ōru) par la racine du chiffre multiplicateur, excepté pour cent lui-même : ōru [1008/6410], ēnnoru [2008/12810]…
  • Les milliers se forment comme des dizaines de centaines : ōr ōru [1 0008/51210] (108 * 1008), ālu ōru [2 0008/1 02410] (208 * 1008), ēnnaral ōru [3 0008/1 53610] (308 * 1008)…
  • Dix mille se dit ōrāen [10 0008/4 09610].

Source

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