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Compter en gottscheerish

Vue d’ensemble de la langue

Quarante-deux en gottscheerish Le gottscheerish (Göttscheabarisch) est un dialecte de l’allemand supérieur qui appartient aux langues germaniques occidentales, dans la famille des langues indo-européennes. Parlé par les Gottscheers dans l’enclave de Gottschee, en Slovénie, avant 1941, il ne compte plus aujourd’hui que quelques locuteurs.

Liste de nombres en gottscheerish

  • 1 – uains
  • 2 – tsboai
  • 3 – drai
  • 4 – viər
  • 5 – vemf
  • 6 – žekš
  • 7 – žībm
  • 8 – oχt
  • 9 – nain
  • 10 – tsēhŋ
  • 11 – uaindlof
  • 12 – tsbelf
  • 13 – draitsain
  • 14 – viərttsain
  • 15 – vu̇ftsain
  • 16 – žaχtsain
  • 17 – žimtsain
  • 18 – oχtsain
  • 19 – naintsain
  • 20 – tsbȯntsikh
  • 30 – draisikh
  • 40 – viərttsikh
  • 50 – vu̇ftsikh
  • 60 – žaχtsikh
  • 70 – žimtsikh
  • 80 – oχtsikh
  • 90 – naintsikh
  • 100 – hu̇ndərt
  • 1 000 – tau̇žnt
  • un million – uains miliōn

Règles de numération en gottscheerish

Maintenant que vous avez eu un aperçu des nombres les plus courants, passons aux règles d’écriture des dizaines, des nombres composés, et pourquoi pas des centaines, des milliers et au-delà (si possible).

  • Les chiffres de un à neuf sont rendus par des mots spécifiques : uains [1] (uian quand il est composé), tsboai [2], drai [3], viər [4], vemf [5] (vemv quand il est composé), žekš [6], žībm [7], oχt [8] et nain [9].
  • Les nombres de onze à dix-neuf se forment en commençant par l’unité, directement suivie par le suffixe tsain, une forme du mot pour dix (tsēhŋ), à l’exception de onze, douze et quinze, en plus de quelques changements vocaliques : uaindlof [11], tsbelf [12], draitsain [13], viərttsain [14], vu̇ftsain (ou vemftsain) [15], žaχtsain [16], žimtsain [17], oχtsain [18] et naintsain [19].
  • Les dizaines se forment en commençant par le chiffre multiplicateur, avec quelques changements vocaliques, directement suivi par sikh, à l’exception de dix : tsēhŋ [10], tsbȯntsikh [20], draisikh [30], viərttsikh [40], vu̇ftsikh (ou vemftsikh) [50], žaχtsikh [60], žimtsikh [70], oχtsikh [80] et naintsikh [90].
  • Les nombres composés se forment en commeçant par l’unité, puis le connecteur in (et) relié par des tirets, et la dizaine (exp. : viər-in-tsbȯntsikh [24], oχt-in-žaχtsikh [68]).
  • Les centaines se forment en commençant par le chiffre multiplicateur directement suivi par le mot pour cent (hu̇ndərt), excepté pour cent lui-même : hu̇ndərt [100], tsboaihu̇ndərt (ou tsbianhu̇ndərt) [200], draihu̇ndərt [300], viərhu̇ndərt [400], vemfhu̇ndərt [500], žekšhu̇ndərt [600], žībmhu̇ndərt [700], oχthu̇ndərt [800] et nainhu̇ndərt [900].
  • Les centaines composées se forment en reliant centaine et unité, et centaine et dizaine, par un tiret (exp. : hu̇ndərt-drai [103], hu̇ndərt-uaindlof [111]).
  • Les milliers se forment en commençant par le chiffre multiplicateur directement suivi par le mot pour mille (tau̇žnt), excepté pour mille lui-même : tau̇žnt [1 000], tsboaitau̇žnt (ou tsbaintau̇žnt) [2 000], draitau̇žnt [3 000], viərtau̇žnt [4 000], vemftau̇žnt [5 000], žekštau̇žnt [6 000], žībmtau̇žnt [7 000], oχttau̇žnt [8 000] et naintau̇žnt [9 000].
  • Le mot pour million est miliōn [1 million].

Écrire un nombre en toutes lettres en gottscheerish

Passons à l’application pratique des règles de numération en gottscheerish. Saurez-vous deviner comment s’écrit un nombre en toutes lettres ? Entrez un nombre en chiffres et essayez de le formuler dans votre tête, ou pourquoi pas de l’écrire sur un morceau de papier, avant d’afficher la réponse.

Langues germaniques occidentales

Afrikaans, allemand, allemand pennsylvanien, alsacien, anglais, bavarois, frison occidental, frison oriental, frison septentrional, gottscheerish, hunsrik, luxembourgeois, plautdietsch, scots, suisse allemand, wilamowicien et yiddish.

Autres langues supportées

Les autres langues actuellement supportées étant trop nombreuses pour être listées ici, veuillez vous reporter à la liste complète des langues supportées.