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Compter en cèmuhî

Vue d’ensemble de la langue

Quarante-deux en cèmuhî Le cèmuhî, ou camuki, est une langue kanak, ou néo-calédonienne, qui appartient à la famille des langues océaniennes, et ultimement à celle des langues austronésiennes. Elle est parlée en Nouvelle-Calédonie dans les communes de Touho, Koné et Poindimié, dans l’aire coutumière Paici-Camuki. Le cèmuhî compte environ 3 300 locuteurs.

Par manque de données, nous ne pouvons compter pour l’instant que jusqu’à 100 en cèmuhî. Veuillez me contacter si vous pouvez m’aider à passer outre cette limitation.

Liste de nombres en cèmuhî

  • 1 – céiu
  • 2 – alo
  • 3 – cié
  • 4 – paa
  • 5 – nim
  • 6 – bwö mu céiu wön
  • 7 – bwö mu alo wön
  • 8 – bwö mu cié wön
  • 9 – bwö mu paa wön
  • 10 – pajulu
  • 11 – pajulu kè céiu
  • 12 – pajulu kè alo
  • 13 – pajulu kè cié
  • 14 – pajulu kè paa
  • 15 – pajulu kè nim
  • 16 – pajulu kè bwö mu céiu pwön
  • 17 – pajulu kè bwö mu alo pwön
  • 18 – pajulu kè bwö mu cié pwön
  • 19 – pajulu kè bwö mu paa pwön
  • 20 – céiu apulip
  • 30 – céiu apulip kè pajilu
  • 40 – alo apulip
  • 50 – alo apulip kè pajilu
  • 60 – cié apulip
  • 70 – cié apulip kè pajilu
  • 80 – paa apulip
  • 90 – paa apulip kè pajilu
  • 100 – nim apuliè

Compter sur ses doigts en cèmuhî

Sur les doigts de la main, on commence par l’auriculaire et on finit par le pouce de un à cinq. De six à dix, le comptage part du pouce qu’on rabat vers la paume de la main et ainsi de suite jusqu’à l’auriculaire pour pajulu, dix.

Règles de numération en cèmuhî

Maintenant que vous avez eu un aperçu des nombres les plus courants, passons aux règles d’écriture des dizaines, des nombres composés, et pourquoi pas des centaines, des milliers et au-delà (si possible).

  • Les chiffres de zéro à cinq sont rendus par des mots spécifiques. Après cinq, on trouve l’expression « /bwö/mu/céiu/pwön » qui signifie littéralement « marqueur/rester, poser/un /dessus/ lui ». On a donc ticè [0], céiu [1], alo [2], cié [3], paa [4], nim [5], bwö mu céiu wön [6] (5+1), bwö mu alo wön [7] (5+2), bwö mu cié wön [8] (5+3) et bwö mu paa wön [9] (5+4).
  • Les dizaines se forment sur une base vigésimale (ou base 20), le mot pour vingt, apulip, signifiant homme : pajulu [10], céiu apulip [20] (un homme), céiu apulip kè pajilu [30] (un homme et dix, 20+10), alo apulip [40] (deux hommes, 2*20), alo apulip kè pajilu [50] (deux hommes et dix, 2*20+10), cié apulip [60] (trois hommes, 3*20), cié apulip kè pajilu [70] (trois hommes et dix, 3*20+10), paa apulip [80] (quatre hommes, 4*20) et paa apulip kè pajilu [90] (quatre hommes et dix, 4*20+10).
  • Les nombres composés de onze à quinze se forment en commençant par le mot pour dix (pajulu), suivi de la conjonction et de l’unité (ex. : pajulu kè paa [14]). De seize à dix-neuf, les nombres composés se forment de la même façon, le wön final étant remplacé par pwön (ex. : pajulu kè bwö mu alo pwön [17]).
  • Les nombres composés au-delà de vingt se forment en commençant par la dizaine, puis la conjonction et l’unité (ex. : alo apulip kè pajilu kè paa [54], paa apulip kè pajilu kè bwö mu alo pwön [97]).
  • Cent se dit nim apuliè [100], soit cinq hommes.

Écrire un nombre en toutes lettres en cèmuhî

Passons à l’application pratique des règles de numération en cèmuhî. Saurez-vous deviner comment s’écrit un nombre en toutes lettres ? Entrez un nombre en chiffres et essayez de le formuler dans votre tête, ou pourquoi pas de l’écrire sur un morceau de papier, avant d’afficher la réponse.

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Langues malayo-polynésiennes orientales

Araki, cèmuhî, māori, marshallais, mussau-emira, mwotlap, nêlêmwa, nengone, paicî, rapanui, tahitien, tongien (par chiffre) et yuanga-zuanga.

Autres langues supportées

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