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Compter en biak

Vue d’ensemble de la langue

Quarante-deux en biak Le biak (wós Vyak), ou numfor, est une langue austronésienne parlée sur les îles de Biak et Numfor, ainsi que sur de nombreuses petites îles des îles Schouten de la province papoue de Nouvelle-Guinée occidentale, en Indonésie. Elle appartient au au groupe central-oriental de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes, et plus précisément à la branche des langues cenderawasih, plus ou moins synonyme de la branche des langues de Nouvelle-Guinée occidentale. Elle est parlée par environ 70 000 personnes. Le biak a différents dialectes selon les îles où il est parlé : le betew, le kafdaron, le karon, le usba et le wardo.

Liste de nombres en biak

  • 1 – oser
  • 2 – suru
  • 3 – kyor
  • 4 – fyak
  • 5 – rim
  • 6 – wonem
  • 7 – fik
  • 8 – war
  • 9 – siw
  • 10 – samfur
  • 11 – samfur sesr oser
  • 12 – samfur sesr di suru
  • 13 – samfur sesr di kyor
  • 14 – samfur sesr di fyak
  • 15 – samfur sesr di rim
  • 16 – samfur sesr di wonem
  • 17 – samfur sesr di fik
  • 18 – samfur sesr di war
  • 19 – samfur sesr di siw
  • 20 – samfur di suru
  • 30 – samfur di kyor
  • 40 – samfur di fyak
  • 50 – samfur di rim
  • 60 – samfur di wonem
  • 70 – samfur di fik
  • 80 – samfur di war
  • 90 – samfur di siw
  • 100 – utin
  • 1 000 – syaran
  • un million – juta

Règles de numération en biak

Maintenant que vous avez eu un aperçu des nombres les plus courants, passons aux règles d’écriture des dizaines, des nombres composés, et pourquoi pas des centaines, des milliers et au-delà (si possible).

  • Les chiffres de un à neuf sont exprimés par des mots spécifiques, à savoir oser [1], suru [2], kyor [3], fyak [4], rim [5], wonem [6], fik [7], war [8] et siw [9].
  • Les dizaines se forment en commençant par le mot pour dix (samfur), suivi du mot de liaison di, et de l’unité multiplicatrice séparée par un espace, à l’exception de dix lui-même : samfur [10], samfur di suru [20], samfur di kyor [30], samfur di fyak [40], samfur di rim [50], samfur di wonem [60], samfur di fik [70], samfur di war [80] et samfur di siw [90].
  • Les nombres composés se forment en commençant par la dizaine, puis le mot sesr si l’unité est un, ou sesr di si l’unité est comprise entre deux et neuf, et l’unité elle-même (ex. : samfur sesr oser [11], samfur di suru sesr di fyak [24]).
  • Les centaines se forment en commençant par le mot pour cent (utin), suivi du mot de liaison di, et de l’unité multiplicatrice séparée par un espace, à l’exception de cent : utin [100], utin di suru [200], utin di kyor [300], utin di fyak [400], utin di rim [500], utin di wonem [600], utin di fik [700], utin di war [800] et utin di siw [900].
  • Les milliers se forment en commençant par le mot pour mille (syaran), suivi du mot de liaison di, et de l’unité multiplicatrice séparée par un espace, à l’exception de cent : syaran [1 000], syaran di suru [2 000], syaran di kyor [3 000], syaran di fyak [4 000], syaran di rim [5 000], syaran di wonem [6 000], syaran di fik [7 000], syaran di war [8 000] et syaran di siw [9 000].
  • Les millions se forment en commençant par le mot pour million (juta), suivi du mot de liaison di, et de l’unité multiplicatrice séparée par un espace, à l’exception de un million : juta [1 million], juta di suru [2 millions], juta di kyor [3 millions]…
  • Il n’y a pas de mot reliant les millions aux milliers, les milliers aux centaines ou les centaines aux dizaines. Au lieu de cela, les grands nombres composés commencent par la puissance de dix la plus élevée, puis la même chose pour la puissance inférieure, et ainsi de suite jusqu’au chiffre de l’unité. Par exemple, utin di siw samfur sesr oser [911] (littéralement, neuf cent dix et un) et syaran utin di kyor samfur di fyak [1 340] (littéralement, mille, trois cents, quatre dizaines).

Écrire un nombre en toutes lettres en biak

Passons à l’application pratique des règles de numération en biak. Saurez-vous deviner comment s’écrit un nombre en toutes lettres ? Entrez un nombre en chiffres et essayez de le formuler dans votre tête, ou pourquoi pas de l’écrire sur un morceau de papier, avant d’afficher la réponse.

Source

  • Biak: description of an Austronesian language of Papua (en anglais), de Wilco van den Heuvel, éditions LOT (2006)

Langues malayo-polynésiennes orientales

Araki, biak, cèmuhî, māori, marshallais, mussau-emira, mwotlap, nêlêmwa, nengone, paicî, rapanui, tahitien, tongien (par chiffre) et yuanga-zuanga.

Autres langues supportées

Les autres langues actuellement supportées étant trop nombreuses pour être listées ici, veuillez vous reporter à la liste complète des langues supportées.