Compter en tsolyáni
Vue d’ensemble de la langue
Le tsolyáni est la langue de l’empire Tsolyánu dans l’univers fictif Tékumel développé par le linguiste Muhammad Abd-el-Rahman Barker à la fin des années 40 et publié en 1978. Première langue construite jamais publiée dans le cadre d’un jeu de rôle, l’Empire du trône des pétales, elle s’inspire de l’ourdou, du pachtou, du maya et du nahuatl. Le tsolyáni s’écrit en engsvanyálie, une écriture cursive similaire à l’arabe, où les consonnes ont quatre formes différentes (isolée, initiale, médiane et finale).
Liste de nombres en tsolyáni
- 1 – prún
- 2 – gán
- 3 – bín
- 4 – mrín
- 5 – tlón
- 6 – gabín
- 7 – hrún
- 8 – gámin
- 9 – prútlen
- 10 – tlén
- 11 – prùtlén
- 12 – gátlén
- 13 – bítlén
- 14 – mrítlén
- 15 – tlótlén
- 16 – gabìtlén
- 17 – hrútlén
- 18 – gámitlén
- 19 – prútletlén
- 20 – sémrun
- 30 – bílun
- 40 – símin
- 50 – halón
- 60 – latsán
- 70 – hrunálin
- 80 – gamálin
- 90 – prutlenílin
- 100 – mriktán
- 1 000 – tauknélin
- dix mille – tsólotlin
- un million – yürdǘnin
Chiffres et nombres en tsolyáni
Les chiffres tsolyánis de zéro à neuf dans l’écriture engsvanyálie sont représentés ici.
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Règles de numération en tsolyáni
Maintenant que vous avez eu un aperçu des nombres les plus courants, passons aux règles d’écriture des dizaines, des nombres composés, et pourquoi pas des centaines, des milliers et au-delà (si possible).
- Les nombres tsolyánis sont formés d’une racine à laquelle s’ajoute un suffixe. On trouve des suffixes nobles et ignobles (respectivement koi et kh), un suffixe qui désigne un tout ou une totalité (kh : gabí-kh, « les six »), ou encore un suffixe exprimant un pluriel (yal : gabíyal, « six [d’un plus grand nombre] »). Les adjectifs sont marqués par le suffixe n si la racine se termine par une voyelle, et in si elle se termine par une consonne. Ce sont eux qui servent à compter dans l’absolu.
- Les racines des chiffres de zéro à neuf sont sǘdh [0], prú [1], gá [2], bí [3], mrí [4], tló [5], gabí [6], hrú [7], gámi [8] et prútle [9]. À partir de celles-ci, on peut former les chiffres eux-mêmes de zéro à neuf : sǘdhin [0], prún [1], gán [2], bín [3], mrín [4], tlón [5], gabín [6], hrún [7], gámin [8] et prútlen [9].
- Les racines des dizaines comprennent parfois celle de leur chiffre multiplicateur : tlé [10], sémru [20], bílu [30], sím [40], haló [50], latsá [60], hrunál [70], gamál [80] et prutleníl [90]. À partir d’elles, on peut former les dizaines suivantes : tlén [10], sémrun [20], bílun [30], símin [40], halón [50], latsán [60], hrunálin [70], gamálin [80] et prutlenílin [90].
- Les nombres composés se forment en commençant par la racine de l’unité, directement suivie de la dizaine sans espace avec sa marque adjectivale (exp. : gabìbílun [36], gámihalón [58]).
- Les centaines se forment en préfixant la racine pour cent (mriktá) avec la racine du multiplicateur, excepté pour cent lui-même, puis en suffixant le tout avec la marque des adjectifs (i)n : mriktán [100], gámriktán [200], bímriktán [300], mrìmriktán [400], tlómriktán [500], gabímriktán [600], hrúmriktán [700], gámimriktán [800] et prútlemriktán [900].
- Les centaines composées se forment en commençant par l’unité, la dizaine ou la dizaine composée, puis la centaine séparée par un espace, chaque groupe étant porteur du suffixe adjectival (i)n (exp. : tlón gámriktán [205], gabìbílun mrìmriktán [436] (36 400)).
- Les milliers se forment en préfixant la racine pour mille (tauknél) avec la racine du multiplicateur, excepté pour mille lui-même, puis en suffixant le tout avec la marque des adjectifs (i)n : tauknélin [1 000], gátauknélin [2 000], bítauknélin [3 000], mrìtauknélin [4 000], tlótauknélin [5 000], gabítauknélin [6 000], hrútauknélin [7 000], gámitauknélin [8 000] et prútletauknélin [9 000].
- Les grands nombres composés se forment en commençant par l’unité, la dizaine ou la dizaine composée, puis la centaine séparée par un espace, puis le millier séparé par un espace, et ainsi de suite pour chaque nom d’échelle, chaque groupe portant le suffixe des adjectifs (i)n (exp. : gabìbílun mrìmriktán gabìtauknélin [6 436] (36 400 6 000)).
- La langue tsolyánie possède une racine pour dix mille : tsólotl. Les dizaines de milliers de forment de la même façon que les centaines et les milliers : tsólotlin [10 000], gátsólotlin [20 000], bítsólotlin [30 000]…
- La racine pour million est yürdǘn, sur laquelle on peut former yürdǘnin [1 million], gáyürdǘnin [2 millions], bíyürdǘnin [3 millions]…
Livres
Tekumel: Empire of the Petal Throne
par M.A.R. Barker, aux éditions Guardians of Order (2003)
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The Tsolyáni language
par Muhammad Abd-al-Rahman Barker, aux éditions Barker (1978)
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Articles
Biographie de M.A.R. Barker Dans sa carrière professionnelle, M.A.R. Barker a enseigné l’ourdou et le baloutchi. Il a également développé le monde de fantasy/science-fiction de Tékumel, principalement dans le jeu de rôle Empire of the Petal Throne, pour lequel il a inventé de nombreuses langues, dont le tsolyáni, le yan koryáni, le livyáni, l’engsvanyáli et le sunúz, et dans une moindre mesure le mu’ugalavyáni, le salarvyáni, le tsolyáni classique, le bednálljan, le llyáni et le thu’úsa. |
Liens
Langues de Tékumel
Engsvanyáli, livyáni, sunúz, tsolyáni et yán koryáni.
Autres langues supportées
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