Compter en quenya
Vue d’ensemble de la langue
Le quenya (quenya en script tengwar) est l’une des langues imaginaires parlée par les Elfes dans le monde d’Arda créé par J. R. R. Tolkien (dont Le Seigneur des Anneaux est l’œuvre la plus connue). Principalement influencé par le finnois, dans sa grammaire, sa phonologie et son vocabulaire, on y trouve aussi des influences du latin, du grec, de l’allemand et de l’espagnol. Le quenya s’écrit en alphabet latin ou en script tengwar.
Liste de nombres en quenya
- 1 – minë (minë)
- 2 – atta (atta)
- 3 – neldë (neldë)
- 4 – canta (canta)
- 5 – lempë (lempë)
- 6 – enquë (enquë)
- 7 – otso (otso)
- 8 – tolto (tolto)
- 9 – nertë (nertë)
- 10 – cainen (cainen)
- 11 – minquë (minquë)
- 12 – yunquë (yunquë)
- 13 – nelcëa (nelcëa)
- 14 – cancëa (cancëa)
- 15 – lencëa (lencëa)
- 16 – encëa (encëa)
- 17 – occëa (occëa)
- 18 – tolcëa (tolcëa)
- 19 – nercëa (nercëa)
- 20 – yucainen (yucainen)
- 30 – nelcainen (nelcainen)
- 40 – cancainen (cancainen)
- 50 – lemincainen (lemincainen)
- 60 – eneccainen (eneccainen)
- 70 – otsocainen (otsocainen)
- 80 – tolcainen (tolcainen)
- 90 – nercainen (nercainen)
- 100 – tuxa (tuxa)
- 1 000 – húmë (húmë)
- un million – mindóra (mindóra)
Chiffres et nombres en tengwar
L’alphabet tengwar a été inventé par J. R. R. Tolkien pour son monde de la Terre du Milieu, bien connu pour son Seigneur des Anneaux. L’écriture tengwar est utilisée pour écrire de nombreuses langues de ce monde, et en particulier le quenya et le sindarin. Comme ces langues utilisent (ou utilisaient à l’origine) un système numérique duodécimal (de base 12), le tengwar contient des symboles pour les « chiffres » dix et onze.
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Règles de numération en quenya
Maintenant que vous avez eu un aperçu des nombres les plus courants, passons aux règles d’écriture des dizaines, des nombres composés, et pourquoi pas des centaines, des milliers et au-delà (si possible).
- Les chiffres de zéro à neuf et les nombres de dix à douze sont rendus par des mots spécifiques : munta (munta) [0], minë (minë) [1], atta (atta) [2], neldë (neldë) [3], canta (canta) [4], lempë (lempë) [5], enquë (enquë) [6], otso (otso) [7], tolto (tolto) [8], nertë (nertë) [9], cainen (cainen) [10], minquë [11] (minquë) et yunquë (yunquë) [12]. Les Elfes utilisaient originellement un système duodécimal (de base 12), ce qui explique l’irrégularité de onze et douze.
- De treize à dix-neuf, les nombres se construisent en ajoutant le suffixe -cëa (-cëa) à la fin de la première syllabe (qui agit comme racine) du chiffre multiplicateur correspondant : nelcëa (nelcëa) [13], cancëa (cancëa) [14], lencëa (lencëa) [15], encëa (encëa) [16], occëa (occëa) [17], tolcëa (tolcëa) [18] et nercëa (nercëa) [19].
- Les dizaines sont formées en ajoutant le mot dix (cainen, cainen) après la racine du chiffre correspondant à l’exception de dix où le multiplicateur est implicite : cainen (cainen) [10], yucainen (yucainen) [20], nelcainen (nelcainen) [30], cancainen (cancainen) [40], lemincainen (lemincainen) [50], eneccainen (eneccainen) [60], otsocainen (otsocainen) [70], tolcainen (tolcainen) [80] et nercainen (nercainen) [90].
- Les nombres de vingt et un à quatre-vingt-dix-neuf se construisent en disant l’unité en premier, suivie de la dizaine et séparée par un espace (exp. : lempë yucainen (lempë yucainen) [25], enquë cancainen (enquë cancainen) [46]).
- Les centaines se construisent de la même façon que les dizaines, c’est-à-dire en ajoutant le mot cent (tuxa, tuxa) après la racine du chiffre multiplicateur correspondant, à l’exception de cent lui-même : tuxa (tuxa) [100], yutuxa (yutuxa) [200], neltuxa (neltuxa) [300]… Lorsque la centaine est composée, l’unité s’écrit en premier, puis la dizaine et enfin la centaine, chacune séparée par un espace (exp. : atta otsocainen tuxa (atta otsocainen tuxa) [172], lempë tolcainen yutuxa (lempë tolcainen yutuxa) [285], cancainen neltuxa (cancainen neltuxa) [340])
- Nous supposons que les milliers se construisent de façon identique, c’est-à-dire en ajoutant le mot mille (húmë, húmë) après la racine du chiffre multiplicateur correspondant, à l’exception de mille lui-même : húmë (húmë) [1 000], yuhúmë (yuhúmë) [2 000], nelhúmë (nelhúmë) [3 000]…
- Le mot pour million est mindóra (mindóra).
Écrire un nombre en toutes lettres en quenya
Passons à l’application pratique des règles de numération en quenya. Saurez-vous deviner comment s’écrit un nombre en toutes lettres ? Entrez un nombre en chiffres et essayez de le formuler dans votre tête, ou pourquoi pas de l’écrire sur un morceau de papier, avant d’afficher la réponse.
Livres
The Ring of Words: Tolkien and the Oxford English Dictionary
par Edmund Weiner, aux éditions Oxford University Press (2009)
[ Amazon.com, Kindle - Amazon.com]
The Languages of Tolkien’s Middle-Earth
par Ruth S. Noel, aux éditions Mariner Books (1980)
[ Amazon.com]
La route perdue
par J.R.R. Tolkien, aux éditions Bourgois (2008)
[ Amazon.com]
Articles
J. R. R. Tolkien Étymologiste pour l’Oxford English Dictionary, philologue, professeur de littérature anglaise à l’université de Leeds et de vieil anglais à Oxford, J. R. R. Tolkien développe son univers de fiction en parallèle à sa carrière, écrivant Le Hobbit et le Seigneur des Anneaux qu’il lui faudra plus de dix ans pour achever, apportant une profondeur légendaire (et philologique) au monde qu’il dépeint. |
Liens
Langues du Seigneur des Anneaux
Quenya et sindarin.
Autres langues supportées
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